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RUE DU CHATEAU à Rueil Malmaison

Publié le 29/12/2016

 

Situé dans le village centre-ville, la rue du Château est l'une des plus importantes voies de Rueil. Sur la carte de 1680, elle portait le nom de rue d'Amont Le Ru et conduisait à la porte de Saint-Cloud. Nom dû au fait que les eaux des nombreuses sources situées plus haut formaient un petit ruisseau qui empruntait l'actuelle rue du Château.

Au XVIIIe siècle, on pouvait trouver dans cette rue des artisans, des commerçants, des vignerons, des blanchisseurs, des marchands cabaretiers, un pâtissier " Saint Nicolas", un charron, un maréchal ferrant, un maçon, un tailleur de pierre, un cordonnier, perruquier et Pierre Edeline, un blanchisseur des "Pages de la Grande Ecurie du Roi".

On trouvait également quelques belles maisons de campagne, occupées par des riches bourgeois parisiens.

 

LE N°32

A l'angle de la rue Girouix se dressait la demeure de François SUBLET de NOYERS (né en 1588 et mort en 1645), Secrétaire d'Etat, intendant des finances puis Secrétaire d'Etat au Département de la guerre.

Un siècle après, la maison est ainsi dépeinte : " une grande maison, corps de logis l'un devant l'autre, entre cour et jardin, remise de carrosses, bûcher, grande écurie, grand jardin partie en bosquets, parterres et allées, partie en potager, avec des eaux jaillissantes".

En 1832, la belle propriété abritait une blanchisserie.

 

LE N°18

On y trouvait une autre très belle bâtisse appartenant à Claude de BULLION (né en 1580 et mort en 1640), qui ouvrait sur la rue par "une grande porte à deux vantaux ornée de pilastres, en couronnement décoré d'architecture avec belles et riches menuiseries et belles serrureries".

Il arrivait que le Cardinal de Richelieu vienne loger chez Bullion lorsque des travaux importants étaient effectués dans son château.

En 1801 l'hôtel est acheté et remis au goût du jour par BOURRIENNE, secrétaire particulier de Napoléon Bonaparte.

En 1832, la propriété est achetée par Jacques Philippe Marin LABICHE, père d'Eugène LABICHE, le célèbre auteur de pièces de théâtre.

Devenue un orphelinat puis une maison de famille pour les jeunes filles au début du XXe siècle, en 1931, elle sera achetée par la ville pour y construire une gendarmerie.

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